Toyota prévoit de relancer mercredi sa production au Japon, après que celle-ci a été entièrement paralysée mardi à cause d’une panne informatique géante, qui ne serait pas due a priori à une cyberattaque, selon le numéro un mondial de l’automobile.
Le groupe prévoit de redémarrer la production de 12 de ses 14 usines dans l’archipel dès mercredi matin, puis des deux restantes dans l’après-midi heure japonaise, a-t-il annoncé mardi dans un communiqué.
« Nous croyons comprendre que le dysfonctionnement du système n’a pas été causé par une cyberattaque », a répété Toyota dans son communiqué publié en soirée heure japonaise.
« Toutefois, nous allons continuer d’enquêter sur l’origine » du problème, a ajouté le groupe, sans donner plus de détails. Plus tôt dans la journée, le géant nippon avait expliqué que cette défaillance empêchait son système informatique de traiter les commandes de pièces, ce qui a entraîné à partir de mardi matin la suspension de 12 de ses usines au Japon, puis de l’ensemble de ses 14 usines dans le pays au cours de l’après-midi, soit 28 lignes de production au total.
Cette panne a seulement affecté les usines japonaises du groupe, épargnant ses nombreux sites de production à l’étranger, avait aussi précisé Toyota. L’action du groupe, qui avait démarré en hausse mardi à la Bourse de Tokyo, était tombée dans le rouge après ces informations. Le titre a clôturé la séance en baisse de 0,2%, tandis que l’indice Nikkei a gagné 0,18%.
L’an dernier, Toyota avait été obligé de suspendre toute sa production au Japon pendant une journée en raison d’une cyberattaque ayant touché l’un de ses fournisseurs, Kojima Industries.
Après avoir été surtout affectée en 2022 par les perturbations sur les chaînes d’approvisionnement et la pénurie de semi-conducteurs, la production mondiale de Toyota a fortement accéléré depuis le début de cette année.
Sa production mondiale a dépassé 5,6 millions de véhicules sur les six premiers mois de 2023, une hausse de 10,3% sur un an et un nouveau record semestriel pour le groupe, selon des chiffres publiés fin juillet. L’entreprise (qui comprend aussi ses marques Lexus, Daihatsu et Hino) prévoit d’écouler 11,38 millions de véhicules dans le monde sur son exercice en cours 2023/24, ce qui serait un nouveau record et une hausse de 7,8% sur un an. AFP