Le retour à l’importation des véhicules d’occasion par des particuliers revient au devant de scène politique algérienne.
Et pour cause, on apprend qu’une commission interministérielle devrait se réunir incessamment pour débattre de la question du retour à l’importation par des particuliers des véhicules d’occasion liée à la faisabilité et l’âge des véhicules, en raison des besoins grandissants du marché de l’automobile national qui connait un blocage depuis deux années et devrait durer encore au delà de 2019, selon les spécialistes du domaine.
Le retour à l’importation des véhicules d’occasion, arrêtée en 2005 sur décision du président de la république, pourrait intervenir en 2018. Plusieurs ministres, notamment du Gouvernement Sellal, avaient évoqué l’éventuel retour de l’importation des véhicules d’occasion.
L’Organisation algérienne pour la protection du consommateur (APOCE), avait appelé au retour pur et simple de l’importation des véhicules d’occasion en estimant que la situation actuelle du marché de l’automobile ne peut rester en l’état.
L’Algérie a besoin entre 400 000 et 500 000 véhicules par an ; un besoin que ni les constructeurs locaux de voitures ni les importateurs ne pourront satisfaire en raison des difficultés financières que vit le Trésor public depuis 2015.