Le mouvement populaire algérien, Hirak, né des manifestations du 22 février, à l’origine du départ du président de la République, Abdelaaziz Bouteflika, rejette l’idée du retour à l’importation des véhicules d’occasion d’Europe notamment, de moins de 3 ans.
Dans une banderole, accrochée vendredi 17 mai, dans les rues d’Alger (13e vendredi de manifestation), répondant à l’idée du Gouvernement Nouredine Bedoui qui a instruit ses ministres du Commerce et des Finances de préparer un dossier sur la faisabilité du recours à l’importation du véhicule d’occasion, le Hirak refuse que l’Algérie devienne la poubelle de l’Europe.
« C’est quoi cette histoire d’importation de véhicules de mois de 3 ans ? L’Algérie n’est pas la poubelle de l’Europe. Les Algériens veulent une vraie industrie automobile », lit-on sur l’affiche; allusion faite à la politique industrielle du gouvernement.
Il semblerait que le Gouvernement Bedoui se penche actuellement sur une nouvelle stratégie; celle du retour au système des quotas que l’Etat avait appliqué en 2016 après l’arrêt des importation décidé en 2015 pour réduire la facture des importation. Et du coup, on se dirigera vers réhabilitation des concessionnaires historiques automobiles.
Affaire à suivre
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