vendredi 22 novembre 2024
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Généraliser le GPL pour réduire l’importation des carburants

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a appelé tous les responsables de Naftal à généraliser les centres de conversion en Gaz de pétrole liquéfié (GPL) à travers le pays pour encourager le recours à cette énergie afin de réduire la facture de l’importation des carburants.

« Il faut que les gens roulent au GPL, et nous devons généraliser les centres de conversion à travers le pays », a insisté le ministre qui a inauguré à Bouira quelques structures relevant de son secteur.

Le ministre a plaidé pour un recours plus large à cette énergie avec la création de ces centres de conversion, appelant les responsables de Naftal à former les jeunes ingénieurs et techniciens pour leur permettre de créer leurs entreprises de conversion en GPL afin de doter le maximum de véhicules en cette énergie.

« Actuellement il y’a 400 000 véhicules convertis en GPL, et nous avons réduit la facture de l’importation des carburants. Nous avons lancé un programme qui apportera ses fruits, qui va concerner un million de véhicules à l’horizon 2021, le secteur de l’énergie va vers l’utilisation du GPL et du Sirghaz pour réduire l’importation de l’essence et du gasoil, nous ne pouvons pas continuer comme ca », a expliqué à la presse le ministre, qui a mis en service à Ahnif (Est de Bouira) un poste de distribution publique de gaz au profit de 840 foyers.

Pour la concrétisation de cet objectif, le ministre a donné de fermes instructions aux responsables du secteur pour former des jeunes ingénieurs et techniciens « afin de leur permettre de faire la conversion, nous avons un retard énorme que nous devons rattraper », a-t-il encore insisté. Au sujet du programme des hauts plateaux concernant le secteur de l’énergie, le ministre a mis l’accent sur la nécessité pour l’Algérie d’aller vers ce genre d’énergie « propre et moins dangereuse ».

« L’Algérie dispose actuellement de 22.000 mégawatts de l’énergie solaire, dont 400 mégawatts sont déjà exploitées, grâce au programme du président de la République que nous avions lancé dont la maintenance et l’entretien des équipements sont assurés par des ingénieurs algériens », a fait savoir M. Gutouni.

Le même responsable a ajouté avoir lancé un cahier des charges pour un projet de production de 200 autres mégawatts d’énergie solaire, dont 150 seront réalisés par La Commission de Régulation de l’Electricité et du Gaz (CREG). Les 50 restants sont confiés au groupe Sonelgaz, selon les précisions du ministre. « Les 150 mégawatts seront destinés aux investisseurs locaux en partenariat avec les investisseurs étrangers, » a encore expliqué le ministre.

Pour la question du gaz du schiste, M. Guitouni a préconisé une utilisation rationnelle de gaz, tout en assurant que l’Algérie « renferme des potentialités importantes avec une réserve de 24 milles milliards mètres cubes gaz de schiste, 10 milliards M3 pour le gaz naturel, et 6000 baril de pétrole ».

« L’Algérie a un avenir énergétique prometteur qui durera plusieurs années », a affirmé le ministre, tout en appelant les autres opérateurs à s’impliquer dans cette dynamique énergétique. Selon lui, « le seul problème est que Sonatrach ne peut pas travailler seule et il faut les moyens financiers et technologiques pour arriver à exploiter toutes ces potentialités », a-t-il dit. Dans ce cadre, M. Guitouni a indiqué que son secteur est en train d’oeuvrer pour attirer les opérateurs pour qu’ils puissent travailler en Algérie.

in aps.dz