Comme annoncé précédemment sur ce même site, la commission interministérielle chargée de délivrance des licences d’importation et des quotas pour l’année 2017, a arrêté le nombre des véhicules à importer l’année prochaine, selon une source proche du dossier, alors que le nombre de licences à attribuer aux concessionnaires n’est pas encore défini.
Même si le véritable chiffre des quotas à importer ne nous a pas été révélé, on apprend qu’il ne sera pas loin du volume arrêté pour l’année en cours. Pour 2016, le ministère du Commerce avait délivré 40 licences d’importation avec un contingent de 98 374 véhicules pour une valeur de moins d’un milliard USD.
Ainsi, pour l’année 2017, il n’y aura pas une grande différence dans le nombre des véhicules à introduire en Algérie avec toutefois la mise sur le marché des différents modèles produits localement à savoir Hyundai (TMC), Renault et Dacia qui ne seront pas comptabilisés.
Quant au nombre des licences d’importation à attribuer en 2017, cela dépendra des concessionnaires qui présenteront des projets industriels ou semi-industriels. Il est à rappeler que l’obtention de la licence d’importation sera tributaire d’un projet d’investissement industriel ou semi-industriel, comme l’exige le cahier des charges sur l’investissement dans le secteur de l’automobile.
Les concessionnaires automobiles algériens ont jusqu’au mois de janvier 2017 pour présenter leur projet respectivement. Pour rappel, l’article 52 de la loi de finances 2014 stipule que les concessionnaires automobiles sont tenus dans un délai maximum de trois ans, à compter de la date de publication de la loi de Finances 2014 d’installer une activité industrielle et/ou semi-industrielle ou toute autre activité ayant un lien avec le secteur automobile.
Récemment, le ministère de l’Industrie et des Mines avait rappelé aux concessionnaires automobiles l’obligation de se plier aux dispositions de l’article 52 de la loi de finance 2014 avant l’expiration du délai de trois années. Les concessionnaires qui n’auront pas réalisé l’investissement dans les délais impartis se verront retirer leur agrément.
Jusqu’à présent, une dizaine de concessionnaires ont présenté des projets d’investissement industriels.