Dans l’entretien accordé l’APS, M. Zaghdar affirme que l‘une des particularités du nouveau cahier des charges, en ce qui concerne les véhicules touristiques et utilitaires légers, est la présentation d’une lettre d’intention portant sur l’adhésion du groupe propriétaire Stellantis, de la marque FIAT, à la stratégie nationale de développement de la filière automobile, précise le ministre de l’Industrie.
Le constructeur détenant la marque est libre d’accorder l’homologation pour la commercialisation locale de ses véhicules à l’opérateur qu’il veut et choisit, a expliqué Ahmed Zeghdar.
Conformément à ces conditions, le ministère négocie avec plusieurs constructeurs souhaitant implanter des usines en Algérie et produire certains types de leurs véhicules. Ces négociations ont abouti, jusqu’à présent, à un accord avec l’un des plus importants groupes de construction automobile du monde, « Stellantis », propriétaire de la marque italienne « FIAT », en attendant la conclusion d’autres accords prochainement.
Cette marque fabriquera quatre (4) modèles de véhicules avec une capacité de production initiale de 60.000 véhicules/an, dès la première année, pour atteindre 90.000 véhicules/an.
S’agissant de la fabrication d’autres types de véhicules et d’équipements, à l’instar des camions, des remorques et semi-remorque, des bus, des tracteurs, des motos et des engins de travaux publics, le ministre a rappelé l’existence de nombre d’usines qui activaient dans le domaine du montage, indiquant que son secteur organisait des réunions périodiques avec les industriels, ayant convenu d’une modalité de calcul du taux d’intégration propre à chaque type.
Les représentants des ministères membres dans des deux commissions techniques chargées d’étudier les demandes d’agrément pour l’exercice de l’activité de concessionnaire automobile ou fabricant ont été désignés fin novembre, avec le lancement d’une plateforme numérique en vue de gérer les système, faciliter et simplifier la relations des investisseurs avec le ministère de l’Industrie.
Jusqu’au mercredi 7 décembre, 172 comptes ont été enregistrés créés par des opérateurs souhaitant soumettre des demandes dans les deux systèmes, avec le dépôt numérique de 37 demandes pour obtenir une autorisation préalable, dont 21 demandes concernant l’activité des concessionnaires des véhicules neufs, 13 demandes d’importation des engins et 3 demandes relatives à l’activité de fabrication des véhicules, selon les données du ministre.
Quant à la date d’entrée de la première voiture importée en Algérie, il a rappelé que la durée maximale de l’étude du dossier par la commission technique et l’octroi de l’agrément est fixée à deux mois, à partir de la date de l’obtention de l’accusé de réception du dépôt de la demande d’agrément. Dès la délivrance de l’agrément, « les choses seront entre les mains du concessionnaire pour engager les procédures d’importation ».
Répondant à une question sur les installations relatives à la recharge des voitures électriques, M. Zaghdar a fait savoir que la réalisation de ce type de structures dépendait des opérateurs économiques publics et privés, soulignant que son ministère a constaté « la volonté de plusieurs investisseurs pour établir des bornes de recharge électrique parallèlement à l’intégration de voitures roulant à l’énergie propre ».