Certains concessionnaires automobiles algériens, avons-nous appris, n’ont pas été programmés par la visite qu’effectue en ce moment la Commission interministérielle (Commerce, Industrie et Finances) dans le cadre des inspections sur le terrain pour l’attribution des licences d’importation. Synonyme d’exclusion ? Toute porte à le croire !
Rappelons que ladite Commission a entamé ses visites sur le terrain jeudi dernier avec l’inspection de quelques projets, selon les dispositions du cahier des charges du 1er avril 2015 relatif aux modalités d’exercice des activités de concessionnaires de véhicules neufs, soumis par les concessionnaires.
Et à ce jour, on apprend que 09 concessionnaires ont été fait l’objet des visites guidées sur site répondant dont la majorité des projets de type semi-industriel (plaquettes de frein, carrosserie et accessoires).
A la fin de sa tournée, la Commission interministérielle fera son rapport à sa hiérarchie conformément aux dispositions du cahier des charges du 1er avril 2015 ou il est stipulé clairement dans le journal officiel N°16 de 2015 :
« Arrêté du 2 Joumada Ethania 1436 correspondant au 23 mars 2015 fixant les cahiers des charges relatifs aux conditions et modalités d’exercice des activités de concessionnaires de véhicules neufs.
III – Les investissements :
Art. 9.
Le concessionnaire est tenu d’installer une activité industrielle et/ou semi-industrielle ou toute autre activité ayant un lien direct avec le secteur de l’industrie automobile.
L’investissement doit être réalisé dans un délai maximum de trois (3) ans à compter de la date d’octroi de l’agrément définitif.
Le défaut d’entrée en production à l’expiration de ce délai, entraînera le retrait de l’agrément par les services habilites du ministère chargé de l’industrie ».
Ainsi, les concessionnaires exclus de cette visite ne savent à quel saint se vouer.