« Nous avons demandé à l’ensemble des constructeurs locaux de nous remettre les prix. Ces prix seront affichés et l’Etat veille à ce que les prix des véhicules montés localement ne soient pas supérieurs à ceux importés », a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse animée en marge des Journées techniques de la sous-traitance véhicules.
A ce propos, il a soutenu que si ce n’est pas au gouvernement de fixer les prix des véhicules montés localement, il n’en demeure pas moins qu’il est habilité à contrôler les prix pratiqués.
D’ailleurs, a-t-il poursuivi, les cahiers des charges stipulent que les véhicules montés en Algérie ne doivent pas être plus chers que ceux importés. Sur un autre plan, il a avancé que l’Algérie était capable de développer une industrie automobile « forte » à même de couvrir les besoins nationaux et d’envisager l’exportation.
Pour M. Yousfi, l’industrie nationale, qui s’est développée dans plusieurs spécialités, possède les moyens de mettre en place les activités de sous-traitance dans le domaine automobile.
Cependant, il a admis que cela nécessitait à la fois davantage d’efforts, une organisation au sein des entreprises, une main d’oeuvre qualifiée et surtout du temps. L’Algérie n’ambitionne pas seulement de produire 30.000 ou 40.000 produits intrants dans la construction automobile, mais des millions pour pouvoir couvrir les besoins du marché domestique et exporter, a-t-il insisté.
D’où l’organisation de ces Journées techniques sur la sous-traitance véhicules, auxquelles prennent part plusieurs participants nationaux et étrangers, pour réunir les différents intervenants dans le secteur automobile (constructeurs, équipementiers, sous-traitants et représentants des pouvoirs publics).
A ce propos, le ministre a souhaité que cette rencontre de ceux jours soit couronnée de signature d’accords de partenariat entre donneurs d’ordre (constructeurs) et sous-traitants nationaux et étrangers (receveurs d’ordre).