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Outre le lancement d’une véritable industrie automobile, le gouvernement algérien entend aussi encourager l’introduction des véhicules électriques à travers un programme d’installation de 1000 bornes de rechargement à l’horizon 2024, une exonération de 80% des droits et taxes à l’importation de véhicules électriques de moins de 3 ans, et de 300.000 à 500.000 DA pour l’importation de véhicules électriques neufs.
Et c’est dans ce sens qu’ALC, distributeur de Chery en Algérie, qui vient de lancer officiellement la marque chinoise à travers la présentation des modèles qui seront commercialisés incessamment, a introduit avant-hier son premier prototype de véhicule électrique.
En effet, ALC annonce, par le biais d’un communiqué de presse et de photos illustratives, l’arrivée de la toute première voiture électrique en Algérie, ouvrant ainsi le bal de l »électrique ».
L’EQ1 marque, ainsi, une nouvelle ère dans le secteur de l’automobile en Algérie, même si la SAIEG (filiale de Sonelgaz qui fabrique les bornes de recharge pour véhicules électriques) a déjà introduit la Dacia Spring à usage démonstratif.
Lancée en 2017 et déjà vendue à plus de 200.000 exemplaires en Chine, la Chery EQ1 a débarqué dimanche soir au port de Djendjen (Jijel).
La Chery EQ1, modèle 100% électrique, est une citadine de 3,2 m de long pour 1,67 m de large et 2,15 m d’empattement. Cette petite électrique a un moteur de 41 ch, une batterie de 33 kw, une autonomie de 301 km, et une accélération de 0 à 100 km/h en 19,4 secondes.
La dernière version de la Chery EQ1 lancée en Chine se distingue surtout par son autonomie améliorée de 305 km (NEDC) et des fonctionnalités améliorées en matière d’intelligence artificielle.Le véhicule dispose également d’un système de recharge rapide qui permet de recharger la batterie à 80% en seulement 30 minutes.
Si le prix de la Chery EQ1 en Algérie n’a pas encore été dévoilé, on sait qu’en Chine son coût varie entre 49.800 yuans (6382 euros) et 99.800 yuans (11.800 euros), soit environ 92 millions et 184 millions de centimes. On en saura un peu plus après son homologation et sa mise sur le marché.
Brahim Aziez L’Algérie Aujourd’hui
