Suite à la décision du gouvernement de relancer l’activité des unités industrielles récupérées par l’Etat dans le cadre des saisies judiciaires, l’espoir de voir les usines Kia et Hyundai reprendre du service est de nouveau permis.
L’information a été confirmée par le wali de Batna qui recevait, jeudi, le directeur général de Fondal, en application des décisions prises lors de la réunion organisée au ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, entre le ministre et les P-DG des groupes et sociétés holdings du secteur et durant laquelle Ali Aoun a souligné la nécessité de «prendre en charge dans les plus brefs délais » ces unités.
En effet, l’on apprend notamment que les usines Kia et Hyundai domiciliées dans la capitale des Aurès relèvent désormais du patrimoine de l’entreprise publique Fondal, une filiale du groupe des industries métallurgiques et sidérurgiques Imetal. En annonçant la reprise des activités de l’usine Kia, le wali de Batna a tenu à souligner que cette entité industrielle poursuivra l’activité qui était la sienne, en l’occurrence le montage de véhicules.
Il ajoutera également que «l’usine devrait ouvrir ses portes durant les prochains jours avec la réintégration des travailleurs qui y étaient en poste et aussi la création de nouveaux emplois».
Cette nouvelle qui ne manquera pas de susciter l’enthousiasme des centaines de travailleurs locaux qui se sont retrouvés au chômage forcé des années durant, à la suite de la fermeture de l’usine par la justice, n’apporte pas, toutefois, des précisions quant à la stratégie de relance du montage de véhicules dans ce site, sachant que le cœur de métier de Fondal reste la production et la commercialisation des éléments de fonderie, comme les pièces moulées.
Aussi, le maintien de l’activité automobile devra, sans doute, passer par un partenariat avec un constructeur international ou un opérateur local.
D’autant que le groupe Kia – Hyundai a renouvelé, récemment, sa volonté de reprendre ses activités industrielles en Algérie à travers une nouvelle démarche qui a été, du reste, proposée aux autorités algériennes.
Rappelons que l’usine Kia de Batna se démarquait du reste des anciennes structures similaires par un potentiel industriel important avec des équipements modernes comme les chaînes de montage intégrées avec des robots pour la soudure des pièces de carrosserie et un personnel formé dans les métiers de l’automobile auprès du constructeur. Autant dire une aubaine pour Fondal de disposer d’une base technique et humaine adaptée et pouvant contribuer à une relance rapide de cette unité.
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