Le rythme de développement et de déploiement de la marque Fiat en Algérie s’accélère. Les évènements se succèdent et ne se ressemblent pas. Les arrivages de véhicules s’enchaînent aux ports de Djen Djen et Mostaganem… Doblo, 500, Scudo, Tipo, 500X, Ducato, tous les modèles sont concernés par ces multiples opérations de fret maritime…
Le constructeur italien et le groupe international Stellantis se retrouvent, en effet, face à un véritable challenge depuis leur installation en Algérie et le début de leurs activités commerciales. Seule marque actuellement sur le marché national, Fiat est appelée, depuis le mois de mars dernier, à satisfaire une partie des besoins de la clientèle locale et surtout, réduire, un tant soit peu la tension extrême, enregistrée sur cette activité, au cours de ces 5 dernières années. Un déficit cumulé qui dépasserait le million de véhicules toutes catégories confondues, soit un besoin annuel qui serait de plus de 280 000 unités.
Après les premiers mois d’installation, de structuration des départements en charge des différentes missions de la filiale, la création du réseau et de ses représentations au niveau national, dont le nombre avoisine la trentaine, les recrutements des personnels et leur formation, le temps, aujourd’hui, est à la performance et à l’efficacité dans la prise en charge rapidement des attentes des clients. On apprend auprès de Fiat El Djazaïr qu’en application des orientations du gouvernement, il a été décidé de hisser les volumes d’importation à 40 000 véhicules pour les mois d’octobre et novembre et d’accélérer leur acheminement vers l’ensemble des distributeurs à travers le pays et permettre aussitôt la livraison à leurs propriétaires dans des délais sensiblement réduits par rapport à la précédente période.
Cette augmentation des volumes et la multiplication des arrivages auront, ainsi, permis de contenir le temps d’attente qui atteignait les 75 jours et de le réduire à beaucoup moins. Il ne devrait plus dépasser les 45 jours réglementaires, prévus par le cahier des charges relatif à l’activité des concessionnaires.
En parallèle, on nous informe que les sessions de formation sur les standards commerciaux sont assurées en continu au profit des personnels aussi bien de la succursale que ceux du réseau. Les programmes englobent tous le fondamentaux de ce métier selon les standards internationaux et les normes du constructeur. L’objectif principal, nous dit-on, étant d’offrir au client algérien des prestations de qualité et de répondre à toutes ses sollicitations.
Au-delà du volet commercial, il est également précisé que les efforts de développement et de standardisation s’orientent vers le service après-vente avec la mise en place des équipements d’entretien et de réparation, la formation des techniciens et la dotation des magasins avec les pièces de rechange d’origine pour faire face à toutes les interventions.
En outre, on rappellera que l’entrée en production de l’usine Fiat de Tafraoui, prévue à partir du début du mois de décembre prochain, permettra d’alimenter progressivement le marché national avec les trois premiers modèles qui y seront assemblés, en l’occurrence la 500, le Doblo utilitaire et le Doblo passager.
Une aubaine pour Fiat pour se hisser comme marque incontournable du marché automobile local et compenser, ainsi, les ratages historiques dans son installation en Algérie.
B. Bellil Le Soir d’Algérie