Le géant sud-coréen de l’automobile, Hyundai, compte revenir en force dans un marché qui lui a ouvert toutes grandes les portes du succès avec quatre années successives de leadership national des ventes.
Un capital que les nouveaux opérateurs tiennent à capitaliser en s’installant de nouveau avec une usine de production de véhicules de dimension internationale et reconquérir les importantes parts de marché tous segments confondus.
Les détails du projet ont été présentés aux responsables de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) par le patron du groupe Omanais Saud Bahwan Holding.
Celui-ci a mis en avant la consistance industrielle du site avec l’intégration à moyen terme des principales étapes de fabrication, carrosserie, soudure, peinture, et surtout le développement d’un tissu de sous-traitance locale et la création de milliers d’emplois.
Il est attendu que le projet de Hyundai permette, dès la fin de l’année 2026, la production d’une gamme variée de modèles aussi bien touristiques qu’utilitaires qui sera complétée, une année plus tard, par une berline au prix accessible.
Avec l’importance de cet investissement dont le coût estimatif est de 400 millions de dollars et la variété de modèles produits, le groupe Hyundai entend rattraper le retard pris dans un marché à fort potentiel et aussi saisir l’opportunité de sa proximité de marchés internationaux tout aussi importants pour s’orienter vers les exportations.
C’est tout le sens donné au choix de la marque sud-coréenne et de son partenaire de s’implanter en Algérie plutôt que dans d’autres pays. D’autant que la volonté des autorités nationales de lancer une véritable industrie automobile nationale offre une multitude de facilitations et d’exonération au profit des futurs investisseurs.
A cela s’ajoute le coût compétitif de la main d’œuvre locale et aussi de l’énergie.
Des arguments qui ne manquent pas de séduire les plus hésitants.
Belkacem Bellil Le Soir d’Algérie