vendredi 22 novembre 2024
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Patrons des usines automobile incarcérés : les raisons du retard des jugements!

Ils sont plusieurs patrons des usines automobile incarcérés depuis plusieurs semaines déjà, voir des mois, sans être jugé pour l’instant.

Cette période de mise sous mandat de dépôt risque d’ailleurs d’être longue encore avant la programmation des procès des dirigeants inculpés, selon des informations obtenues auprès de plusieurs avocats des concernés.

La raison : les dossiers en question se trouvent en effet toujours au stade de l’instruction et leur étude devrait prendre encore un certain temps puisque la quasi-majorité de ces affaires n’a pas encore été examinée sur le fond, affirme-t-on.

Les avocats des détenus s’inquiètent surtout sur l’état de santé de leurs clients respectifs. « Cela fera trois mois que mon client a été placé sous mandat de dépôt, mais l’étude du dossier de fond n’a toujours pas été programmée, souligne un avocat d’un détenu qui attend avec impatience le jugement. J’ignore la raison de ce retard. Je pense que le juge a énormément de dossiers à examiner, mais je pense qu’il faut qu’il prenne en considération la situation des détenus âgés qui se trouvent en prison et attendent de fournir les preuves qu’ils détiennent.»

Les développements de ces dossiers demeurent tous inconnus du grand public.

 

L’on apprend, d’autre part, que l’étude du dossier de fond de l’ancien Premier ministre n’a également pas eu lieu, et ne semble pas être programmé pour l’instant.

La procédure en question se déroule durant l’étape de l’instruction du dossier. Me Mecheri explique : «Elle se déroule à la demande du client et c’est son avocat qui s’exprime en son nom et qui saisit le juge d’instruction afin que celui-ci examine des pièces de la défense pouvant plaider en faveur de la personne détenue», cité par Le Soir D’Algerie.

Selon les informations en notre possession, cette demande n’a pas encore été introduite par plusieurs anciens ministres actuellement détenus à la prison d’El-Harrach, mais aussi par d’anciens cadres.

Les affaires des anciens premiers ministres et des ministres sont toutefois liées aux hommes d’affaires inculpés…

Les familles des détenus doivent prendre leur mal en patience.

Ils sont plusieurs hommes d’affaires et patrons d’usines mis sous les verroux pour des affaires de corruption entre autres.

Il s’agit des membres de la famille Tahkout (Hyundai), Mourad Oulmi (groupe SOVAC), Hacene Larbaoui (Kia Al-Djazaïr), Ahmed Mazouz (GM Trade), Mohamed Bairi (Ival).