Constitué partie civile, Omar Rebrab, fils du patron du groupe Cevital, Issaâd Rebrab, incarcéré à la prison d’El-Harrach, a témoigné en ce troisième jour du procès de l’automobile.
«Tous nos projets en matière d’assemblage de véhicules ont été bloqués par les autorités de l’époque, dit-il. Ils nous ont bloqué plusieurs projets, parmi lesquels les projets automobiles. Notre matériel pourrit depuis longtemps dans des hangars (…) nos partenaires coréens nous ont dit qu’il y avait un problème politique, cela faisait vingt ans que nous travaillions avec eux, mais cette fois ils nous ont demandé de régler d’abord les problèmes qui se posaient avec le gouvernement.»
Omar Rebrab fait ensuite état des différentes lettres adressées aux autorités afin de trouver une solution aux entraves dont le groupe qu’il représente était victime. Leurs partenaires coréens ont également adressé des lettres aux ministres pouvant agir dans cette situation. «Les Coréens, poursuit-il, ont reçu une lettre du ministère de l’Industrie les informant qu’un pré-agrément avait été accordé à Arbaoui, Tahkout et Dziri».
A. C. Le Soir d’Algérie