En attendant les textes réglementaires sur le marché de l’automobile, avec le retour de l’importation des véhicules neufs par les concessionnaires et les véhicules d’occasion de moins de trois ans, les spéculations vont bon train sur les prix de revient de chacun.
Entre les véhicules neufs et d’occasion importés, chacun y va de son commentaire. Pour Abderrahmane Achaïbou, P-DG du groupe Elsecom, il est évident que le véhicule neuf coûtera moins cher. « Le véhicule neuf que je vais importer par le biais de la banque va revenir moins cher que le véhicule de moins de 3 ans. En sus de cela, on donnera la garantie, on assurera le service après-vente et on créera de l’emploi », a-t-il souligné préconisant ainsi aux consommateurs d’opter pour les véhicules importés par les concessionnaires.
Selon certaines stimulations effectuées, en calculant les droits de douanes, les taxes à l’importation du véhicule ainsi que le transport et le taux de change, il ressort que le véhicule neuf importé par le concessionnaire devrait revenir moins cher.
A titre d’exemple, une voiture d’occasion, une citadine, essence 1.2, année 2018, proposée sur Internet à 10 000 euros en Europe, soit l’équivalent de 192 millions de centimes, pour un taux de change actuel de 192% sur le marché parallèle. Il faudra y ajouter la taxe douanière qui représente 15%, soit 28,8 millions, et 19% de TVA soit 36,4 millions de centimes. A cela, il faut encore additionner les frais de transport, entre 600 et 800 euros (entre 11.5 et 15.5 millions approximatif).
A son dédouanement, une fois la procédure terminée, son propriétaire aura dépensé près der 270 millions. Le même modèle, qui sera importée par un concessionnaire, en attendant les textes d’application, couterait entre 210 et 250 millions, selon les équipements, nouvelle taxe (PLFC-2020) incluse.
En comparant les deux véhicules, il serait préférable, selon les observateurs, d’acquérir un véhicule neuf en Algérie que de l’importer en occasion d’Europe d’autant plus que les nouvelles motorisations proposées en Europe sont aux normes Euro 5 et Euro 6, incompatibles avec la qualité du carburant algérien.
Autre avantage, pour les amateurs du diesel, les concessionnaires devraient être autorisé à importer des modèles neufs diesel adaptés au marché algérien, tandis que pour les voiture d’occasion, le diesel est exclu.
Ce n’est qu’une simulation en attendant les textes réglementaires, d’application, et pour les véhicules neufs et pour les véhicules d’occasion.
Rien n’est encore clair.
En encore le pdg elscom cherche a faire pression pour un autre monopole ,svp laissez les Algeriens ils savent quoi faire .
Le devenir des licences des Moudjahidines expirées ou en voix d’expiration aprés avoir attendu plus de cinq années
Comme ca on aura le choix entre un véhicule neuf et un de moins de trois ans pas de monopole monsieur le pdg .