Le nombre total des entreprises algériennes activant dans la sous-traitance industrielle ne dépasse pas les 900 entreprises, soit 10% seulement des entreprises du tissu industriel contre 20% à 30% en Tunisie et au Maroc.
C’est pourquoi les pouvoirs publics inscrivent ce créneau parmi leurs priorités pour réduire les importations des composantes et pièces de rechange de façon à bâtir un partenariat durable qui soit profitable au tissu industriel national.
Parmi les projets lancés en 2017 dans cette activité figure essentiellement l’unité de production de pneumatiques pour véhicules légers et utilitaires à Sétif, initiée par l’entreprise Iris.
A ce projet s’est ajoutée l’usine de fabrication de verre Africaver (Jijel) qui devra participer aux efforts de consolidation du domaine de la sous-traitance à travers la production de pare-brise, vitres latérales, rétroviseurs ainsi que des verres blindés pour les véhicules militaires.
En outre, une usine de fabrication des sièges de voitures a été lancé par la société Martur Algeria Automotive Siting (Oran), qui sous-traite pour le compte de Renault Algérie.
Des projets de sous-traitance ont également été promus dans le secteur public à travers la signature de deux conventions-cadres entre le groupe Sonatrach et les groupes industriels publics Elec El Djazair et Algerian Group of Mechanics (AGM).
Pourpermettre un meilleur partenariat public-privé pour le développement de la sous-traitance industrielle, une convention cadre a été signée entre la Coordination des bourses de sous-traitance algériennes et quatre groupes industriels publics.