Les accords entre les acteurs de l’automobile et le Maroc se succèdent, dans le cadre du développement de la filière soutenu par les autorités locales.
Le Maroc a ainsi signé, le 11 décembre 2017 à Casablanca, une série de conventions d’investissement avec des constructeurs français pour le développement d’un tissu d’équipementiers automobiles représentant plus d’un milliard d’euros d’investissements.
Ces conventions portent sur l’implantation de 26 usines de sous-traitants, principalement pour le compte de Renault et du Groupe PSA, pour des investissements d’«1,23 milliard d’euros», et sur la création de «11 568 emplois directs», a annoncé dans une allocution le ministre marocain de l’Industrie, Moulay Hafid Elalamy.
Les investissements sont en cours ou seront engagés dans les prochaines jours, a précisé le président de l’Association marocaine pour l’industrie et le commerce de l’automobile (Amica), Hakim Abdelmoumen.
« Le tissu d’équipementiers de l’automobile est de classe mondiale », s’est-il félicité au cours de la cérémonie de signature organisée au palais royal de Casablanca en présence du roi Mohammed VI, de plusieurs ministres, d’hommes d’affaires marocains et de patrons étrangers du secteur de l’automobile.
Le 9 décembre, c’est également au palais royal de Casablanca et en présence du roi que le géant chinois BYD a signé un accord pour l’installation d’une usine de voitures électriques près de Tanger.
Le protocole d’accord avec BYD prévoit également la construction à terme de trois autres usines (batteries électriques, bus et camions électriques, trains électriques). Aucune information n’a filtré sur le montant des investissements prévus au Maroc, ni sur la date de mise en service des sites, souligne l’AFP.
Grâce à cette nouvelle implantation marocaine, le fabricant chinois pourra se positionner sur des marchés européens à fort potentiel, avec les projets de la France et du Royaume-Uni, par exemple, d’interdire la vente de véhicules à moteur thermique d’ici à 2040. Une ambition dont ne fait pas mystère le président-directeur général de BYD.
En présence du roi Mohammed VI, Wang Chuanfu a ainsi indiqué souhaiter « bénéficier de la situation géographique du Maroc, en tant que porte d’entrée pour l’Europe et le marché africain ».
In ccfa.fr