Si certaines marges, marges, appliquées sur les prix des véhicules à la sortie d’usine, sont justifiées à cause des charges et de la logistique, d’autres frôlent l’abus.
Un abus né de la pénurie, de la spéculation et de l’anarchie.
Annoncés lors des premières journées techniques sur la sous-traitance véhicules qui se sont déroulées les 5 et 6 mars derniers à l’hôtel El-Aurassi (Alger), les prix sortie d’usine des véhicules montés en Algérie ont été transmis par les constructeurs automobiles au ministère de l’Industrie et des Mines.
Selon les tarifs de détail concernant les véhicules de tourisme, quatre constructeurs se sont soumis à l’exigence de Youcef Yousfi qui avait affirmé que son département procéderait très prochainement au contrôle et à la surveillance des tarifs appliqués dans les show-rooms que les clients qualifient d’“abusifs”.
D’aucuns estiment que l’État devra prendre des mesures contre les concessionnaires automobiles en raison des pratiques adoptées pour fixer les prix public des véhicules.
Si certaines marges sont justifiées à cause des charges et de la logistique, d’autres, frôlent l’abus. Un abus né de la pénurie, de la spéculation et de l’anarchie.