La situation très critique que connait le marché de l’automobile algérien depuis l’arrêt des importations en 2016 contraint plusieurs concessionnaires non seulement à compresser leurs effectifs, mais à fermer plusieurs concessions, devenues fantômes.
Diamal, du groupe CFAO Automotive, représentant multimarques, qui après avoir lancé des plans sociaux, avec le licenciement de centaines d’employés, a fermé depuis quelque temps son site situé dans le quartier des Bananiers, à Alger ; un site qui devait accueillir sa direction générale ainsi que le show-room et le service après-vente des marques Fuso et DAF.
En novembre 2016, Diamal avait annoncé qu’il comptait s’engager à contribuer à développer l’économie nationale avec la création d’une unité de montage de camions dans la banlieue d’Alger, à Sidi Moussa précisément avec le développement de l’intégration locale ; Une unité qui devait être opérationnelle en décembre de la même année.
Près de trois ans après, le projet, qui remonte à juin 2014, tarde à voir le jour en dépit des démarches administratives effectuées depuis 2016.
Ce projet, un aboutissement entre Diamal et les constructeurs Mitsubishi FUSO Truck and Bus Corporation (MFTBC) et DAF, situé à Sidi Moussa, près d’Alger, sur un terrain de plus de 70 000 m², d’un investissement total qui dépasse le milliard DA, sans le terrain, devait assurer l’assemblage des camions Fuso dans un premier temps. L’unité de production de DIAMAL devait ensuite étendre la gamme des camions et tracteurs routiers de gros tonnage de la marque DAF dont l’entrée en production était prévue pour le second semestre 2017. Aujourd’hui, le site des bananiers a été déserté et aucune activité n’est à l’ordre du jour. Faute des autorisations des autorités et l’agrément du Conseil national d’investissement (CNI), le projet industriel de Diamal, comme d’autres projets, sont à l’arrêt.
Pour rappel, la société Diamal est détenue par GH Finance, un holding du Groupe Hasnaoui, créé en 1998, avec CFAO Automotive.