Incarcéré dans la prison de Kosuge, à Tokyo, au Japon depuis le 19 novembre 2018, Carlos Ghosn, ex-président de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, dans une interview accordée à un journal japonais «Nikkei» mercredi 30 janvier, se dit victime d’une « trahison des dirigeants de Nissan».
Accusé de malversation financière, en attendant son procès, Carlos Ghosn a souligné dans les colonnes du quotidien économique japonais qu’il est persuadé qu’il est victime d’un complot de trahison de la part des dirigeants de Nissan qui étaient opposés à son projet d’intégration plus poussée entre Renault et ses deux alliés japonais, Nissan et Mitsubishi.
Le constructeur automobile japonais n’a pas tardé à apporter un démenti aux accusations de son ancien président en rejetant « toute l’idée d’un complot » dans un communiqué publié juste après la sortie de l’interview.
Mais, l’ancien président de Nissan est convaincu qu’il « n’avait aucun doute » sur le fait que les accusations à son encontre étaient le résultat d’un « complot et d’une trahison » perpétrés par des dirigeants de Nissan opposés à son projet d’intégration plus étroite de Renault ses deux partenaires de l’alliance japonaise.