Après le scandale des photos parues sur les réseaux sociaux montrant des véhicules sur lesquels seules manquaient les roues, le groupe Tahkout a tenu à faire sa mise au point en invitant dans les structures de son usine de Tiaret une forte délégation comprenant des officiels, ministre du Travail, secrétaire général de l’UGTA, wali, syndicalistes, travailleurs, journalistes, membres des services de sécurité.
Saisissant l’opportunité de l’organisation des festivités officielles de la Fête du travail à Tiaret, les responsables du groupe Tahkout ne pouvaient, en effet, mieux espérer pour apporter «un démenti aux allégations colportées ces dernières semaines» à travers ces fameuses photos.
Prenant à témoin une aussi large assistance, Mahiedine Tahkout, patron du groupe éponyme, s’est longuement attardé dans l’atelier SKD, sur les différentes étapes de l’assemblage des véhicules. Les nombreux journalistes, caméramans et photographes sont invités à prendre librement les images qu’ils souhaitent. A cela s’ajoutent les dizaines de smartphones qui se mettent de la partie, qui pour des selphies, qui pour des séquences vidéo ou photo.
Et c’est naturellement à partir de la caisse de la voiture arrivée en début de processus que l’essentiel de l’argumentaire de Tahkout a été développé : «Voyez de vos propres yeux, il n’y a pas que les roues qui manquent au véhicule, il n’y a pas non plus de châssis, pas de moteurs, pas de boîte de vitesses, pas de câbles et autres pièces et accessoires.»
Puis, il invite un technicien chargé de préparer l’installation du bloc-moteur à donner plus d’explications aux invités et répondre aux interrogations du ministre du Travail et aussi celles du SG de l’UGTA. La visite se poursuit par les ateliers de pose de câblerie, de vérification et de contrôle avant la sortie du véhicule vers la piste d’essai aménagée à l’extérieur et qui permet de tester la stabilité en courbe, le freinage en montée et en descente, la précision de la direction, etc.
La présence de hauts responsables du constructeur, Hyundai Motors Compagny, dont le directeur de la région Mena, Afrique – Moyen-Orient et aussi de cadres supérieurs affectés à la gestion de l’usine renseignent, selon le responsable de TMC de l’intérêt accordé par Hyundai au suivi et contrôle de la qualité des produits de l’usine de Tiaret.
Au fil des étapes, des précisions sont fournies également sur la complexité du métier de l’automobile et de la difficulté de disposer localement de personnels hautement qualifiés. Pour cela, un centre de formation et de perfectionnement est créé sur site et dans lequel des sessions sont organisées par des formateurs coréens pour l’apprentissage des différentes techniques d’assemblage.
Par ailleurs, il nous a été loisible de visiter les nouveaux bâtiments en cours d’aménagement et devant accueillir au cours des prochains mois les installations techniques pour le montage en CKD, à savoir les presses pour l’emboutissage de toutes les pièces métalliques de la voiture, la peinture, la soudure robotisée et la confection par des sous-traitants homologués par le constructeur de l’ensemble des pièces et accessoires.
Pour Bilel Tahkout, vice-président du groupe, «nous aurons à l’horizon 2018 un taux d’intégration de 80% et seuls les blocs-moteurs continueront à être importés. La capacité de production de l’usine dépassera les 200 000 unités/an pour un effectif global de l’ordre de 1 000 personnes. Et en plus de la satisfaction des besoins du marché national, nous nous orienterons surtout vers l’exportation.»
A la fin de la visite, les invités ont assisté au dévoilement d’un nouveau modèle qui est venu enrichir la gamme de véhicules assemblés localement, en l’occurrence, l’Accent RB Hachback dont la vente au public débutera à partir de ce mercredi au prix de 1 800 000 DA.
B. Bellil Le Soir d’Algérie
L’incompétence est décidément héréditaire. Bilel #Tahkout, vice-président du groupe, annonce fièrement «en 2018 #TMC un taux ! d’intégration de 80% et seuls les blocs-moteurs continueront à être importés. La capacité de production de l’usine dépassera les 200 000 unités/an pour un effectif global de l’ordre de 1 000 personnes. »
Cette pseudo usine va aller d’un taux d’intégration de 0% à 80% . La production va aller de quelque centaines à 200,000 en 18 mois. Encore une fois, ce personnage digne héritier de son père montre de manière ostentatoire qu’il ne connait rien à l’industrie automobile. Cette famille montre aussi les rapports incestueux avec le pouvoir actuel.
Le drame est que des Algériens vont être derrière le volant de ces véhicules.
Mr #Bouchouareb , et tous les ministres qui ont agréé des incompétents pareils à toucher à cette industrie, êtes responsables des conséquences.
Les #Tahkout n’ont #MemePasHonte et montrent au monde entier l’indigence de l’Industrie automobile en Algérie.