Profitant d’une pénurie de produits proposés par les concessionnaires automobiles algériens agréés, qui sont soumis depuis 2016 à des quotas et des licences d’importation, des importateurs-revendeurs automobiles parallèles ne cessent de se redéployer sur le terrain en introduisant les dernières nouveautés en les exposant sur les trottoirs en l’absence des infrastructures dédiées !
Pire, ces importateurs n’hésitent pas à faire la promotion, en toute impunité, de leurs affaires lucratives sur les réseaux sociaux pour communiquer sur l’arrivée et la disponibilité de divers modèles.
Des «concessionnaires bien particuliers» qui contournent les obstacles administratifs et autres dispositions pour pérenniser leur business !
Et pendant ce temps-là, les concessionnaires attendent les délibérations de la commission interministérielle pour l’attribution des licences et des quotas !
L’Association des Constructeurs et Concessionnaires Automobiles en Algérie (AC2A), qui n’arrête pas de dénoncer ce phénomène, devrait interpeller les autorités sur la prolifération (retour) de cette activité que l’Etat avait décidé d’interdire en 2013.