Les importations de l’Algérie en carburant se sont élevées à 2,7 millions de tonnes entre janvier et septembre 2016 contre 3,3 millions de tonnes durant la même période en 2015, soit un recul de 18%, a indiqué jeudi le ministre de l’Energie, Noureddine Bouterfa.
Le Groupe Sonatrach « n’a jamais effectué d’opérations de traitement du pétrole brut à l’étranger, se contentant d’importer les produits pétroliers traités et finis dont le coût était moindre », a indiqué M. Bouterfa qui répondait à une question orale lors d’une séance plénière à l’APN sur les méthodes de transformation du brut algérien en produits pétroliers raffinés.
Le ministre a évoqué le recours de certains pays producteurs de pétrole au traitement et au raffinage de leur pétrole brut à l’étranger puis sa transformation et son renvoi au pays d’origine, sous forme de produits pétroliers finis, une opération « pas lucrative pour l’Algérie ».
Il a expliqué que le programme national de renforcement des capacités des raffineries permettrait à l’Algérie de couvrir la demande nationale en produits pétroliers notamment en carburant, sans recourir à l’importation à l’horizon 2021.