Alors que l’Etat n’a pas encore arrêté les quotas des véhicules à importer pour l’année 2017, et devant les importations parallèles des particuliers en grand nombre, le ministère de l’Industrie et des mines, qui veut réduire la facture des importations des véhicules, a adressé une note aux directeurs des services de l’industrie et des Mines des wilayas du pays dans laquelle M. Bouchouareb demande de «sursoir» à l’application de la note 1501 du 15 décembre 2015 ; une note qui avait interdit l’importation des véhicules par des personnes physiques et morales exerçant l’activité d’importation de véhicules neufs sans disposer d’agrément, en attendant la mise en œuvre d’une nouvelle procédure pour l’importation des véhicules neufs en lots.
Or, sursoir est synonyme de lever l’interdiction. En ce sens, l’Etat autorise à nouveau l’importation des véhicules par les particuliers, soit par les importateurs parallèles qui ne disposent pas d’agrément. A moins qu’il s’agisse d’une mauvaise formulation de la directive ; ce qui a créé une grande confusion au niveau des douanes algériennes et des banques.
Toutefois, depuis le début de l’année en cours des dizaines de milliers de véhicules neufs arrivent au quotidien dans les différents ports du pays, introduits par des importateurs parallèles ; des véhicules qui se retrouvent sur les trottoirs en vente.