Rien ne va plus chez Toyota Algérie qui reste l’un des concessionnaires automobiles le plus touché par la crise engendrée par l’arrêt des importations des véhicules décidé depuis 2016.
Et pour cause, Toyota Algérie poursuit son plan social avec les départs volontaires et les licenciements. Rien que pour les six derniers mois, Toyota Algérie a lancé trois opérations de licenciement.
Voyant que les projets industriels présentés aux autorités n’ont pas encore abouti, le constructeur japonais commence même à s’impatienter.
Ainsi, après la fermeture des succursales de Blida et d’Annaba en décembre 2017, et la première opération de licenciement effectuée en juillet 2018 avec le départ d’une centaine d’employés, Toyota Algérie passe à une nouvelle étape de la compression qui touche cette fois-ci pratiquement tous les départements de la société.
Il s’agit d’une nouvelle opération de « dégraissage » de ses effectifs que mène Toyota Algérie en raison de l’absence d’activité depuis près de quatre ans.
L’opération menée par la direction de Toyota Algérie, filiale international du groupe saoudien Al-Jamil, touche ainsi pratiquement tous les départements de la société à savoir les cadres commerciaux entre autres…
Une décision dictée par la situation difficile que vit le marché automobile algérien avec l’arrêt des importations qui contraint des concessionnaires à fermer certains points de vente et même des succursales en plus de la compression des employés