Après avoir obtenu le feu vert du Conseil national d’investissement (CNI) pour le lancement de l’usine d’assemblage de véhicules de la marque Nissan, le groupe Hasnaoui, représentant du constructeur japonais, a déjà entamé la procédure de recherche d’une assiette de terrain devant accueillir le projet d’usine.
Et selon des indiscrétions, le projet devrait être érigé dans la nouvelle zone industrielle de Bethouia dans la wilaya d’Oran, qui fait partie des 11 nouvelles zones industrielles obtenues après la déclassification des terres agricoles décidée par le Président de la république.
Le projet d’usine, qui remonte à plusieurs mois, devrait, à son lancement fin 2019, assembler 60 000 véhicules par an pour un investissement de 100 millions de dollars.
Le groupe Hasnaoui avait même lancé une opération de recrutement «d’un chef de projet industriel afin de mettre place une unité industrielle de fabrication de véhicule ».
« Avec notre partenaire depuis plus de 23 ans Nissan, notre Groupe, partenaire unique et historique de Nissan, renforce cette relation et affiche une ambition majeure, en étroite collaboration avec Nissan Motors pour le lancement d’une usine automobile. Notre investissement industriel en sera la démonstration parfaite, avec notamment une forte volonté d’intégration locale », avait indiqué, fin 2016, Sefiane Hasnaoui, président du groupe Hasnaoui.
L’usine devrait ainsi assembler les berline dont la Micra et la Sunny en plus du pick-up.
Le groupe dispose également d’un projet avec GH Komatsu d’une unité de rénovation de moteur à neuf à Oued Smar. « Ce projet a été initié pour répondre aux besoins d’un important parc d’engins Komatsu et autres, commercialisés à travers le territoire national, cet investissement est financé à 100% par notre holding financier (GH Finance) », avait encore souligné Sefiane Hasnaoui.