L’industrie automobile algérienne, si on peut la qualifier comme telle, s’accélère à un rythme soutenu depuis quelque temps avec la naissance de plusieurs usines de montage à travers le territoire national notamment dans le domaine du poids lourds.
Depuis janvier 2018, pas moins de cinq usines de montage de camions ont vu le jour dont celles du groupe Haddad pour l’assemblage des camions Astra dans la wilaya de Tizi-Ouzou, Daewoo VI de la société Peng Pu Algérie dans la wilaya de Chlef, Shacman du groupe Mazouz dans la wilaya de Sétif en plus de Hyundai Trucks & Bus de Global Group à Batna, en attendant celle de Renault Trucks Algérie.
Des unités de montage qui fonctionnent selon le mode CKD avec un minimum d’intégration locale.
Des usines qui s’ajoutent à celles de MAN et Mercedes-Benz du ministère de la Défense nationale MDN et de la SNVI.
En décembre dernier, le Gouvernement allait limiter le nombre d’usines de montage avant de se rétracter et de laisser le champ libre à tout le monde à condition de répondre aux exigences du cahier des charges régissant l’activité de l’industrie automobile.
Au total, l’Algérie dispose aujourd’hui d’une quinzaine d’usines de montage tous segments confondus, véhicules légers, véhicules utilitaires, poids lourds et bus.
Véhicules légers : Renault Algérie, TMC Tahkout pour Hyundai, SOVAC Production pour Volkswagen, Seat et Skoda, Gloviz pour Kia et GM Trade pour Chery.
Bus : GM Trade pour Higer, Mercedes-Benz et Global Motors Industries pour Hyundai GMI
Poids lourds : Mercedes-Benz, Daewoo, Astra, MAN, Shacman, SNVI, JAC
Véhicules utilitaires légers : IVECO (IVAl), Hyundai (GMI), Mercedes-Benz et DFM (GM Trade).
D’autres usines sont en cours de réalisation à l’image de Nissan ou encore Peugeot & Citroën et Suzuki et Foton et la liste est encore longue.
À terme, l’Etat table sur une production locale de 500 000 unités par an.