Le volume des investissements directs étrangers (IDE) dans les projets de partenariat du secteur industriel militaire s’élève à près de un (01) milliard de dollars, a indiqué mardi à Alger le lieutenant-colonel Haddouche Benyahia.
S’exprimant à l’occasion de la Journée parlementaire sur l’industrie militaire en Algérie organisée au siège de l’Assemblée populaire nationale (APN), en présence des cadres du ministère de la défense et du président de l’APN, M. Saïd Bouhadja, M. Haddouche a indiqué que « le volume des IDE dans les projets de partenariat du secteur industriel militaire s’élève à un milliard de dollars », insistant sur le rôle économique prépondérant des industries militaires locales.
Dans son intervention intitulée « Le volet économique des industries militaires », le lieutenant-colonel Haddouche a précisé que le secteur de l’industrie militaire avvait permis de surmonter les crises qu’ont connues certains secteurs industriels nationaux, dont le textile, à travers le partenariat entre les deux secteurs, la formation et l’emploi des habitants des régions dans lesquelles sont créées les activités industrielles.
Haddouche a rappelé, entre autres, les différentes sociétés industrielles créées dans différents domaines avec un partenaire étranger et des entreprises nationales, selon la règle des 51/49, à l’instar de la Société de fabrication des véhicules de marque « Mercedes Benz », créée en juillet 2012 et dont l’objectif est d’atteindre les 2.000 véhicules de Mercedes Classe G avec un taux d’intégration de 30%, 5 ans après le lancement de la production.
Il a également cité la Société algérienne pour la production de poids lourds « Mercedes Benz », lancée en février 2012 et qui a pour objectif de réaliser 15.000 camions annuellement et 15.000 bus avec un taux d’intégration minimum de 30% pour les 5 premières années.
Le même responsable a, par ailleurs, rappelé la création en mars 2012 de la Société algérienne de fabrication de véhicules particuliers dont l’objectif est de produire 120 unités/an, ainsi que la Société algérienne de fabrication de véhicules blindés (NIMR) et la Société algérienne de fabrication de moteurs (SAFMMA) qui vise à produire quelques 25 milles unités de moteurs avec un taux d’intégration minimum de 50% durant les cinq premières années du lancement de production.
Le lieutenant-colonel Haddouch a également cité la Société algérienne de fabrication des systèmes électroniques (SCAFSE) et la société Caracal de fabrication de pistolets et d’armes légères en partenariat avec l’entreprise émiratie Caracal. Il a également évoqué la Société algérienne de production des explosifs, une usine de construction d’hélicoptères en sus de l’entreprise algérienne de distribution des véhicules Mercedez-Benz.
Le même responsable a cité, en outre, l’Entreprise algérienne des textiles industriels et techniques (EATIT), fruit de la fusion de sept groupes de production de textile, expliquant dans ce cadre que le ministère de la Défense nationale contribuait à hauteur de 60% dans le capital social de l’Entreprise à travers son Etablissement d’habillement et de couchage.
In aps.dz