Poursuivant ses rencontres avec les opérateurs des différents secteurs de l’industrie, le ministère de l’Industrie a rendu public un communiqué faisant état de nouvelles séances de travail avec les intervenants dans le domaine de l’industrie mécanique.
Des réunions qui concerneront les opérateurs intervenant dans la fabrication de bus, de camions, de tracteurs, de remorques et semi-remorques.
Des séances de travail qui ont débuté le 8 mars et se poursuivront jusqu’au 16 du même mois.
Dans le communiqué du département de Zeghdar, il est également précisé que les objectifs recherchés à travers ces rencontres sont«la poursuite des efforts visant la relance des activités des industries mécaniques, la mise en relief des problèmes et lacunes de cette activité et trouver des solutions, notamment, à travers l’exploitation des capacités industrielles existantes et dégager des mécanismes pour une meilleure complémentarité entre les différents établissements.»
Dans ce document, il est demandé aux entreprises concernées de se manifester pour assister à ces réunions.
Dans ses multiples sorties médiatiques, le ministre de l’Industrie n’a cessé d’insister sur la nécessité de développer une véritable industrie mécanique en Algérie et éviter les erreurs du passé. De précédentes rencontres ont permis de débattre de la situation du secteur de la sous-traitance, élément clé dans l’émergence d’une filière mécanique nationale.
Il ne restera, alors, que l’industrie automobile dont le sort demeure étroitement lié à l’état d’avancement des négociations entamées depuis quelque temps déjà avec les principaux constructeurs mondiaux désireux d’investir sérieusement en Algérie et aussi aux modifications attendues sur les textes réglementant cette activité.
Dans une précédente déclaration à la presse, le ministre,
M. Ahmed Zeghdar, avait souligné que «des négociations ont été tenues, en effet, avec plusieurs constructeurs automobiles intéressés par l’implantation d’usines locales en Algérie et s’inscrivant dans le cadre des prochaines rencontres visant la mise en place de textes réglementaires régissant ce créneau, avant de choisir les meilleures offres profitables à nos intérêts économiques, mais également à ceux des constructeurs investisseurs en toutes transparence et impartialité».
Pour lui, le retour aux importations de véhicules doit «aller de pair avec la relance d’une véritable industrie mécanique orientée vers le marché nationale avant d’explorer d’autres voies d’exportation».
B. B. Le Soir d’Algérie