Après la direction de l’usine Tahkout Manufacturing Company (TMC) de Tiaret, en mai dernier, c’est au tour de la direction de Cima Motors, filiale commerciale du groupe Tahkout, d’annoncer son plan social. Un plan de licenciement des travailleurs qui propose trois options.
Cima Motors a ainsi informé ses employés en CDI sur les choix proposés: soit le départ volontaire ou une procédure de licenciement économique, selon des procédures définies.
Le premier choix consiste au départ volontaire avec 1.5 mois bruit par année d’ancienneté pour les CDI, tandis que le second choix offre deux options, licenciement économique avec le paiement de certains mois de salaire et leur orientation vers la Caisse nationale d’assurance-chômage (CNAC).
La dernière option est les départs à la retraite pour ceux qui ouvrent droit ; ceux âgés de 60 ans et remplissent les conditions requises.
Des solutions qui n’ont pas satisfait les quelques 630 travailleurs de Cima Motors qui ont décidé de s’organiser pour réclamer leurs droits.
L’administrateur, expert financier désigné par l’autorité judiciaire pour la gestion des affaires de la société, a demandé aux travailleurs de déléguer 5 membres qui devront négocier avec la direction de Cima Motors.
Ainsi, en date du 13 août, les travailleurs, en l’absence d’un syndicat interne, qui après avoir créé le Comité de participation, ont désigné 5 membres du personnel. Ces cinq délégués devront se réunir incessamment avec les 5 membres de la direction de Cima Motors pour débattre des revendications des travailleurs qui exigent de revoir les conditions de départ.
Les travailleurs exigent entre autres un minimum de 6 à 8 mois d’indemnités mensuelles pour les départs volontaires en plus d’autres revendications qui seront soumises à la direction.
Les travailleurs de Cima Motors, devant un avenir incertain de la société, espèrent au moins sortir avec les honneurs.
Affaire à suivre