Inquiétude et indignation des employés des entreprises du Groupe Tahkout

Les employés du Groupe Tahkout, dans un communiqué commun, ont exprimé leur inquiétude et indignation suite à la condamnation des Tahkout et les craintes pour l’avenir de leurs emplois respectifs. 

Communiqué de presse : « En suivant de près le déroulement du procès des Tahkout, nous, employés des entreprises du groupe Tahkout, avons cru jusqu’à la fin que la justice de notre pays allait rendre un verdict juste et équitable en libérant les membres de la famille Tahkout.

Le principe de la présomption d’innocence, selon lequel toute personne, qui se voit reprocher une infraction, est réputée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement démontrée. Tout au long du procès, que nous avons suivi à travers la presse qui a rapporté fidèlement son déroulement, nous avons assisté à la démonstration extraordinaire de la défense qui a démontrée leurs innocences et non l’inverse. Malheureusement, l’injustice a frappée de nouveau.

Le verdict du Tribunal de première instance est tombé comme un véritable coup de massue, en infligeant de lourdes peines aux bâtisseurs de ce groupe.

Il s’agit tout simplement de la décapitation de toute une famille par une décision de justice. Mais, pas seulement, c’est plus de 15 000 familles qui se retrouvent dans le désarroi et l’inquiétude. Oui, plus de 15.000 employés des entreprises du Groupe Tahkout qui sont dans le désarroi face a un scénario qui risque de nous mener carrément à la perte de notre outil de travail et de nos emplois.

Face a ce chaos, nous les employés des entreprises du Groupe Tahkout manifestons aujourd’hui notre indignation et notre colère face à cette injustice et réclamons la libération de la famille Tahkout et par la même occasion le maintien de notre activité et la sauvegarde de notre outil de travail.

Le Groupe Tahkout dispose de plusieurs sociétés notamment Cima Motors (concessionnaire automobile multi-marques), Tahkout Manufacturing Company (TMC) pour le montage automobile de la marque Hyundai à Tiaret, et une usine Suzuki à Saïda, qui n’a pas été homologuée, une usine de fabrication de plaquette et garnitures de frein automobile «BULL BRAKES» à Réghaïa, la société de transport universitaire et urbain,…