mardi 26 novembre 2024
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Fernando Alonso à l’assaut du Dakar 2020 au volant d’un Toyota Hilux

A 38 ans, Fernando Alonso s’apprête à s’élancer dans la course « la plus difficile au monde » en prenant part à son premier Dakar à partir de dimanche en Arabie saoudite, où il est la grande attraction médiatique.

Jeune retraité de la Formule 1, le double champion du monde et vainqueur de 32 Grands Prix dans la catégorie-reine cherche désormais à explorer les plus grandes courses du sport automobile. Après ses succès aux 24 Heures du Mans ou son titre de champion du monde d’endurance, il s’attaque aujourd’hui au Dakar, lui qui a grandi en vibrant devant les exploits de Carlos Sainz en rallye. « C’est un peu fou de sortir pour la première fois du tarmac ou de l’asphalte et d’aller sur la course la plus difficile au monde, mais j’aime le challenge », a déclaré l’Espagnol lors d’une conférence de presse organisée à Jeddah à deux jours du départ de la course. Alonso n’est pas le premier pilote de F1 à venir sur le célèbre rallye-raid. Avant lui, le Be lge Jacky Ickx, vainqueur de huit Grands Prix en Formule 1 et six fois titré au Mans, avait remporté le Dakar en 1983 et pris la deuxième place à deux occasions (1986 et 1989). Mais il est le premier champion du monde à tenter l’épreuve, qui entame dimanche sa 42e édition.

Marc Coma en co-pilote

Pour ses premiers pas sur le Dakar, Alonso a choisi un co-pilote de luxe en la personne de Marc Coma, quintuple vainqueur de l’épreuve en moto, une fois en Afrique et quatre fois en Amérique latine. « En gros, je suis là pour aider Marc à remporter le Dakar sur trois continents différents », a plaisanté l’Espagnol. S’il a déjà montré sa capacité d’adaptation aux autres sports mécaniques, difficile d’évaluer les capacités de l’ex-pilote de F1 pour son premier Dakar. Les deux hommes ont multiplié les séances d’essais depuis le mois d’août dernier et ont participé à quelques épreuves, dont un rallye tout-terrain, le Lichtenburg 400, en Afrique du Sud en septembre, puis le Rallye du Maroc, considéré comm e la répétition générale du Dakar, en octobre. Crevaisons, casses diverses, tonneaux, difficultés de navigation: les deux tests n’ont pas épargné le duo, qui a terminé dans les profondeurs du classement au Maroc, mais lui ont permis de découvrir les risques et les aléas du rallye-raid.

In AFP