vendredi 22 novembre 2024
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Usine BAIC : passage annoncé à la soudure et la peinture…

L’usine d’assemblage de véhicules du chinois BAIC, domiciliée à Batna, se prépare à évoluer vers une nouvelle étape, celle du montage en CKD à travers de nouveaux investissements dans le domaine de la soudure et de la peinture.

Inaugurée en décembre dernier, cette unité, détenue à 90% par la société algérienne Sariak et 10% par le partenaire chinois, assemble actuellement cinq modèles de la marque et se distingue, selon ses responsables, par un taux d’intégration, dès sa mise en service, de 26% grâce au recours à des composants fabriqués localement, comme les pneus Iris et des faisceaux de câblage électrique.

Des travaux d’extension sont en cours pour la réalisation de structures destinées à abriter les installations de ces nouvelles activités et permettre de la sorte un agrandissement des chaînes de production qui s’enrichiront à l’occasion d’un nouveau modèle, en l’occurrence un mini-truck au prix ne devant pas dépasser le million de dinars.

Il est à signaler qu’au terme de ces extensions en cours, le taux d’intégration devrait évoluer vers les 34%. Une délégation du constructeur chinois s’est rendue, au cours du mois de juillet dernier, sur le site pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux d’extension pour lesquels elle avait pris l’engagement de contribuer à la réalisation.

De même que les représentants de BAIC Industries avaient pris l’engagement de participer, dans une autre phase, à la réalisation d’une autre extension pour la fabrication des moteurs avec toutes les installations nécessaires ainsi que l’accompagnement dans le domaine de la formation du personnel au sein de l’usine.

Lors de la présentation des installations de cette usine près de la capitale des Aurès, il nous a été loisible de constater de visu que le véhicule arrivait dans un état de carrosserie entièrement nu, sans la moindre petite pièce.

Et c’est une équipe composée de 180 techniciens, ne maîtrisant pas encore le processus complexe du montage, qui se chargera au fur et à mesure des étapes, de l’accomplissement de plusieurs centaines d’opérations d’assemblage de pas moins de 3 700 pièces et composants divers.

Cet effectif était encadré par 11 ingénieurs et formateurs dépêchés par le constructeur.Abordant la question de la qualité des produits qui sont montés localement, le propriétaire de la structure, Noureddine Sariak, se dit confiant en affirmant que «nos véhicules sont conformes aux standards du constructeur et aux normes internationales».

Rappelons, par ailleurs, que la «fierté» des responsables de cette réalisation, reste le code d’identification du constructeur attribué par un organisme international basé aux Etats-Unis et qui permet à BAIC Algérie de graver son propre numéro de châssis sur les véhicules montés à Batna.

La gamme de produits se décline en 5 modèles différents, la X25 en boîtes de vitesses manuelle et automatique, la X35, le BJ40, la citadine D20 ainsi qu’un pick-up inspiré clairement du Dodge Ram.

A l’exception de ce dernier qui sera propulsé par un bloc diesel, le reste des modèles seront animés par un moteur essence.

La D20 se distingue pour le moment par le plus bas prix des véhicules Made in Bladi, soit 1 250 000 DA en TTC.

Le nouveau mini-truck attendu prochainement sera le premier modèle doté d’un logo et d’un nom algérien. Son prix promet d’être compétitif dans un marché où l’offre est, pour l’heure, très réduite.

B. B. Le Soir d’Algérie