Parallèlement à la mise sous mandat de dépôt de Mehieddine Tahkout, les employés de l’Etusa Alger ont observé un mouvement de grève ce lundi réclamant des augmentation de salaires.
Un mouvement indépendant de la mise en détention de Tahkout, expliquent les grévistes.
Ainsi, les étudiants, mais aussi les usagers des transports urbains, ont été surpris, ce lundi, par l’absence des bus de l’Etusa dans la capitale.
Toutefois. Les raisons de cette perturbation ne sont pas uniques. En effet, cette perturbation est due à deux actions distinctes. Il s’agit de la grève des travailleurs de l’ETUSA qui réclament des revendications socioprofessionnelles et le blocage des bus de Tahkout par l’administration, suite à l’incarcération du patron de l’entreprise.
Dans une déclaration à la radio Chaîne 3, le chargé de communication de l’ETUSA a précisé que «la grève a été déclenchée d’une manière spontanée par le syndicat d’entreprise» avant d’ajouter que la direction de l’ETUSA attend «l’aval des responsables pour répondre aux revendications des travailleurs».
Par ailleurs, on signale que le transport a été également perturbé au niveau de plusieurs wilayas à l’instar d’Oran, de Sétif… où l’entreprise Tahkout Mahieddine avait bénéficié de plusieurs contrats de trasnport.