Mahieddine Tahkout, des cadres de son groupe ainsi que des responsables de l’ANDI, de l’Etusa et de l’ONOU étaient attendus devant le Procureur de la République.
Dans le cadre des enquêtes menées par les services de la Gendarmerie nationale et des investigations liées aux avantages accordés par l’Andi (Agence pour le développement et l’industrie) à certains hommes d’affaires, de nombreuses personnes, dont des cadres dirigeants de l’Andi, devaient être entendues dimanche par le procureur près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, pour leur présumée implication dans ce qui est qualifié de «non-respect de la réglementation», «perception d’indus avantages» et «abus de fonction».
Le premier homme d’affaires à être convoqué, dans le cadre de cette enquête, est le patron du groupe Cima Motors, Mahieddine Tahkout, qui est (ainsi que son frère Nacer et son fils Billel) sous le coup d’une ISTN (interdiction de sortie du territoire national) depuis le 31 mars dernier. Nos sources affirment par ailleurs que de nombreux cadres du département du ministère de l’Industrie et de l’Andi ont été convoqués en tant que témoins dans ce dossier qui risque d’éclabousser l’ancien ministre, Abdessalem Bouchouareb, déféré, faut-il le rappeler, devant la Cour suprême dans l’affaire de Ali Haddad, patron du groupe ETRHB, en détention depuis deux mois déjà.
Par ailleurs, le patron du groupe Cima Motors, Mahieddine Tahkout et une dizaine de ses cadres dirigeants ainsi que de nombreux responsables de l’ONOU (office national des oeuvres universitaires), de l’Etusa (entreprise du transport urbain et suburbain d’Alger) et de l’Andi (Agence nationale de développement et de l’industrie) doivent être entendus aujourd’hui. Les auditions concernent plusieurs dossiers liés aux contrats avec l’Etusa et l’Onou, ainsi qu’aux avantages en lien avec l’investissement dans le montage de l’automobile.
Source journal El Watan