vendredi 19 avril 2024
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Mourad Oulmi, PDG Sovac

SOVAC, Mourad Oulmi : «Un bon de commande par véhicule, par famille, par adresse… »

Après le grand rush que connaissent les sites de ventes du groupe SOVAC (Volkswagen, Seat et Skoda) à l’annonce de l’ouverture des précommandes sur les véhicules produits en Algérie, Mourad Oulmi, PDG de SOVAC, annonce qu’il a instruit ses équipes de ne livrer qu’un bon de commande par véhicule, par famille, par adresse.

«On vend les véhicules avec un numéro de châssis et on a notre propre logiciel de gestion. L’objectif, c’est de couper la route aux intermédiaires et de ne pas léser le client. On a mis en place un bon de commande par véhicule, par famille, par adresse pour ne pas avoir la même personne qui sorte avec plusieurs véhicules. On vérifie aussi les bons de commande chaque jour. Si le même nom ou la même adresse se répètent, la commande ne sera pas prise en considération », a-t-il déclaré sur le TSA.

Le patron de SOVAC, qui affirme que les prix appliqués sont moins chers par rapport aux modèles importés, a précisé par ailleurs que les prix devraient baisser encore, en fonction de la production. «Le prix actuel est 20 à 30% inférieur au prix des véhicules vendus il y a six mois. L’Octavia était par exemple vendue à 3,6 millions de dinars alors que maintenant elle est vendue à moins de trois millions. L’Ibiza était à 2,4 millions, maintenant elle est à moins de deux millions de dinars. Pour les mêmes modèles et options. En plus, aujourd’hui  nous commercialisons la nouvelle Golf, l’Octavia et le Caddy et la nouvelle Seat sera commercialisée d’ici la fin de l’année.

Nous, nous prenons en considération le pouvoir d’achat. On ne veut pas profiter de la situation mais combattre l’informel. On veut baisser les prix. Quand il y a de la concurrence, le premier bénéficiaire est le client. On s’est aussi engagé auprès du gouvernement à pratiquer des prix raisonnables », a souligné M. Oulmi.

Par ailleurs, M. Oulmi a précisé que l’usine répondra au cahier de charge sur l’inversement. «On est tenus par un cahier de charge qui nous exige d’atteindre 15% de taux d’intégration d’ici trois ans et 40% d’ici cinq ans. C’est dans notre intérêt et nous sommes obligés de respecter nos engagements. Le gouvernement en est conscient et nous a donnés trois ans. On ne pourra jamais atteindre 40% d’un seul coup, il faut bien qu’on démarre. On doit passer par le processus et les phases SKD, MKD puis CKD »