vendredi 26 avril 2024
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La pièce de rechange automobile soumise aux licences d’importation

Après avoir annoncé la préparation d’un cahier des charges pour l’introduction de la pièce de rechange automobile, l’Etat algérien suspend déjà toute importation en instruisant les banques de geler toute domiciliation pour les opérations d’importation de produits destinés à la revente en l’état.

Une décision qui vient après l’annonce du Gouvernement de soumettre toutes les importations de produits destinés à la revente en l’état au régime des licences d’importation. Toutefois, les commandes passées par les opérateurs avant le 21 mars courant seront honorées, avons-nous appris.

Après l’automobile, l’importation de la pièce de rechange passe au régime de licences d’importation. Le ministère du Commerce a lancé ce lundi 22 mars l’opération de demande de licences d’importation selon les conditions annoncées dans son communiqué.

Pour l’année 2016, les différents importateurs de la pièce de rechange (concessionnaires agréés et importateurs) ont introduit l’équivalent de 1.2 milliard USD.  Pour l’année 2017, les autorités n’ont pas encore défini la valeur qui sera consacrée à l’importation de la pièce de rechange.

Il faudra également s’attendre à un retard dans l’attribution des licences d’importation pour la pièce de rechange le temps de préparer le cahier des charges. Pour rappel, le ministre de l’Industrie et des mines avait précisé que les importateurs seront tenus d’acheter ces pièces directement auprès du fabricant.
M. Bouchouareb avait également indiqué que ce cahier de charges devrait combler «un vide existant» dans l’importation des pièces de rechange dont la facture annuelle est estimée à environ 800 millions USD.